Photographie

L’exposition en photographie ?

Au sommaire
  1. I. L'exposition qu'est-ce que c'est ?
  2. II. Qu'est-ce que le triangle d'exposition ?
  3. III. La vitesse
  4. IV. L'ouverture
  5. V. Le couple vitesse et ouverture
  6. VI. La sensibilité ISO


Il faut savoir, avant toute chose, que nous abordons la BASE même de la photographie. Sans cette base acquise, vous n’aurez pas les clés en main pour débuter !

I. L’exposition qu’est-ce que c’est ?

L’exposition sert à indiquer la quantité de lumière reçue par une photographie. Si elle manque de lumière, on dit qu’elle est sous-exposée (sombre). Si elle à reçu trop de lumière, on dit qu’elle est sur-exposée (claire). Il est aussi possible de sous- ou sur-exposer par choix artistique. Pour réaliser notre exposition, il faudra se tourner vers le triangle d’exposition.

(Photographie correctement exposée)

(Photographie sous-exposée)

(Photographie sur-exposée)

II. Qu’est-ce que le triangle d’exposition ?

Le triangle d’exposition est la relation de trois paramètres qui forment l’exposition d’une photographie. Elle est donc composée de la vitesse, de l’ouverture et de la sensibilité ISO. Il est important de connaître l’influence de ces trois paramètres pour l’apprentissage de la photographie et la maîtrise de son appareil photo pour, au moment de la prise de vue, faire les bons choix.

III. La vitesse

La vitesse représente le temps d’exposition du capteur à la lumière. Le choix de la vitesse influencera le flou de mouvement. La vitesse est exprimée en minutes, secondes ou fraction de seconde. Une vitesse rapide permet de figer un mouvement, tandis qu’une vitesse lente laisse apparaître le mouvement. La vitesse influe donc avant tout sur la quantité de lumière qui frappe le capteur.

Une vitesse lente permet de photographier des sujets en faible luminosité, mais seulement lorsqu’ils sont immobiles, comme un paysage. Une vitesse lente permet aussi d’être créatif; je pense notamment au light painting, ou en street photography, pour donner du mouvement à la foule, ou bien même vider une rue de toutes personnes présentent. En sports, elle peux aussi donner un effet de mouvent à l’action, ainsi appelé filé.

A l’inverse, une vitesse rapide permet de figer l’action; les très grosses vitesses sont souvent utilisé en photographie de sport pour figer l’expression d’un joueur. En portrait, il est aussi conseillé d’utiliser une vitesse rapide. Il faut l’appliquer dès lors qu’on veut figer un mouvent.

Une vitesse de 1/2000s m’a permis de figer l’instant avant que le joueur tape dans la balle. Avec une vitesse plus lente, sa jambe droite serait floue.

Dans cette situation, une vitesse lente de 20s m’a permis de capter assez de lumière pour photographier la voie lactée. Si vous regardez attentivement au dessus des nuages, la pose lente à captée le déplacement des avions (et non, c’est pas Chewbacca qui s’amuse).

Selon les appareils, la vitesse évolue entre 30 minutes et 1/8000 de seconde.

IV. L’ouverture

Une optique est composée d’un diaphragme à plusieurs lamelles qui gère la quantité de lumière venant frapper le capteur. On peut comparer ceci à un robinet : plus il est ouvert, plus la quantité d’eau qui s’en échappent est importante.

Voici un exemple ou j’ai bloqué ma vitesse à 1/400s pour montrer l’influence de la quantité de lumière qui frappe le capteur

(A ouverture f/2, le capteur reçoit trop de lumière)

(A ouverture f/5, le capteur commence à ne plus recevoir assez de lumière)

(A ouverture f/8, cela commence à devenir très sous exposé)

L’ouverture est exprimée en « f » suivi de la séparation « / » pour se terminer par la valeur de l’ouverture (1.4 – 2.8 – 5.6 – 8 – 11 -16).

Attention ! Un chiffre élevé n’indique pas une grande ouverture, c’est plutôt l’inverse ! Un petit chiffre désigne une grande ouverture tandis qu’un grand chiffre désigne une petite ouverture. Une ouverture de f/2.8 est plus grande que f/5.6.

(Schéma des ouvertures géré par le diaphragme)

L’ouverture influence aussi la profondeur de champ; une grande ouverture produit une faible profondeur de champ, tandis qu’une petite ouverture donne une grande profondeur de champ.

(Objectif ouvert à f/1.4)

(Objectif ouvert à f/5.6)

(Objectif ouvert à f/16)

V. Le couple vitesse et ouverture

L’ouverture influence directement la vitesse, comme nous l’avons vu plus haut. Si, en portrait, on ouvre notre diaphragme pour avoir une faible profondeur de champ, la quantité de lumière est plus importante, donc on augmente la vitesse pour éviter la surexposition. Pour un paysage, on a tendance à fermer le diaphragme. Du coup, moins de lumière rentre; on doit baisser la vitesse pour éviter la sous-exposition. Par contre, une vitesse lente laissera apparaître le flou. Comment éviter d’avoir une vitesse trop lente ? Allons voir ça avec la sensibilité !

Voici trois captures d’écran prise dans Lightroom pour vous afficher les données exif, et ainsi mieux voir l’influence de l’ouverture sur la vitesse.

Avec une ouverture de f/3,5, ma vitesse est actuellement à 1/4000s

En fermant l’ouverture à f/6,3, la vitesse a été baissée à 1/1250s

Maintenant, en fermant à f/14, la vitesse est de 1/250s

VI. La sensibilité ISO

C’est la sensibilité du capteur à la lumière, exprimé en ISO. Dans la majeur parti des cas, la valeur 1 est ISO100 (certains boitiers on leur valeur 1 à 200ISO, mais je n’en parlerai pas, car ils sont trop peu répandus).

Contrairement à l’ouverture, les ISO ne sont pas à utilisés avec la vitesse; ils servent à venir compenser le manque de lumière sur le capteur en amplifiant électriquement le signal. Si 100ISO est égale à 1, 200ISO indique que nous avons multiplié par 2 la quantité de lumière perçue par notre capteur. 3200ISO correspond donc à multiplier 32 fois la quantité perçu.

Mais la montée en ISO à quelques défauts : selon la taille de votre capteur ainsi que la gamme et l’ancienneté de votre appareil, la montée en ISO sera plus ou moins bien gérée. Plus on monte en ISO, et plus on amplifie le signal. À force de l’amplifier, du bruit est induit par les composantes électroniques transmettant les données du capteur; on le nomme le bruit numérique. Ces erreurs d’amplification sont caractérisées par des taches de pixels de plusieurs couleurs. À un certain point, le capteur n’est plus en mesure d’amplifier le signal, ce qui ne fait qu’ajouter du bruit sans toutefois augmenter l’entrée lumineuse. D’une certaine manière, le capteur sature, comme lorsqu’on monte trop le volume d’une chaîne stéréo. Ce problème entraîne, par la même occasion, une perte de gamme dynamique ou de détails dans l’image.



Photographe spécialisé dans le reportage de mariage et dans le style lifestyle en portrait, couple, grossesse, nouveau-né. Grand amoureux d'optiques vintage et légèrement geek sur les bords !
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